Archives pour la catégorie Infographies

Le web ? Une université !

Infographie le web est une université - transcription disponible ci-dessous

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Transcription

Découvrir les différents espaces d’Internet

« Assis dans l’amphi, j’écoute le cours de mon professeur. »

Les espaces « de consultation »

Je consulte les différents contenus présents.

Un peu d’histoire :Usenet en 1979 (et non pas le web 2.0)

Exemples : Un article sur lemonde.fr, cette infographie, une fiche ou une liste de produits sur un site de vente en ligne.

« J’aime discuter : du cours, des séries, des filles (ou des garçons). »

Les espaces « d’échanges »

J’interagis avec les éléments de l’espace.

Un peu d’histoire : Lire le code envoyé par le premier ordinateur en réseau : 1959

Exemples : Un forum internet, une zone de commentaires après un article, les avis sur une fiche produit sur un site de vente en ligne.

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« Au rugby-club de la fac, ce qui prime : c’est l’équipe pas les joueurs. »

Les espaces « de contribution désintéressée »

J’enrichis le contenu sans chercher à être identifié pour cela.

Un peu d’histoire : RFC (Request For Comment ) en 1969

Exemples : Un document google ou etherpad partagé, une fiche sur wikipédia, les mémos RFC qui définissent, entre autres, les protocoles Internet.

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« Aux Inter-universités, ma performance sert toute ma fac ! »

Les espaces « de contribution personifiée »

J’ajoute mes contenus signées à l’ensemble des contributions.

Un peu d’histoire : Sur les fichiers militaires d’ARPANET (en 1972, bien avant le web 2.0)

Exemples : Mes photos mises en ligne sur Flickr, Picasa ou 500px, mes avis sur une site communautaire comme Yelp!, ma signature à une pétition en ligne.

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« Je choisis qui j’invite, je suis le centre. Normal, c’est ma fête ! »

Les espaces « personifiés »

Je publie et reçois des contenus et je choisis qui peut y accéder.

Un peu d’histoire : Le courier électronique en 1969

Exemples : Mon compte Facebook avec mes amis, mes photos…, mon webmail, mon disque dur en ligne (ou cloud computing).

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« À moi de faire cours, je partage mes savoirs à mes étudiants. »

Les espaces « de publication »

Je publie mes contenus sur un espace qui m’est dédié.

Un peu d’histoire : La rubrique « What’s New » de T. Berners-Lee en 1992

Exemples : mon blog sur lemonde.Fr, un skyblog (non, ne cherchez pas, je n’en ai pas), ma chronique sur l’Huffington Post.

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Les différents éléments ne sont pas les uns contre les autres, mais les uns avec les autres, ils se complètent, se combinent.

Il est intéressant de noter que ce que l’on appelle le « web 2.0 » existait déjà bien avant le web qui est apparu, lui, en 1991.

Sources concernant l’historique : How the web was born par Gillies & Caillau édition Oxford.

Plutôt que de télécharger un mp3, allez profaner un cimetière : c’est moins risqué

Temps de lecture : 45 s.

Télécharger un Rick Roll, c'est plus dangereux que d'exhumer un cadavre

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Selon la loi française, en téléchargeant illégalement une chanson (ou un film)(peine maximale : 3 ans d’emprisonnement), je prends le même risque que si :

  • Je frappe quelqu’un lui provoquant ainsi un arrêt de travail d’une semaine ;
  • J’envoie, par écrit, une menace de mort au président de la république ;
  • Je fais des tests biologiques sur des cobayes humains non-consentants.

Je prends plus de risques que si : (peine maximale de moins de 3 ans d’emprisonnement.)

  • Je harcèle sexuellement (ou moralement) une collègue de travail ;
  • Je profane un cimetière.
  • Je ne paye pas mon hôtel, mon taxi ou mon restaurant.

extraits de loi : art. L335-2 du code de la propriété intellectuelle
art. 222-13, art. 222-17, art. 222-33, art. 223-8, art. 225-17, art. 313-5

Source des informations :
Tous ces délits jugés moins graves que le partage de la culture par Guillaume Champeau

Merci à Samy Rabih pour la relecture de cet article.

Parfois, l’histoire se répète…

Parfois, l'histoire se répète... - transcription disponible ci-dessous

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Déjà dans la France de François 1er et de l’invention de l’imprimerie, l’information se diffusait trop vite. Et le roi a mis en place des moyens pour contrôler l’impression de chaque feuille. Cette mesure a été abandonnée avec le temps.

Ensuite, un ministre de Jules Ferry stipulait très clairement que le téléphone ne devait servir que dans un intérêt général et administratif. Cette mesure a été abandonnée avec le temps.

Aujourd’hui, la France sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy propose de réguler Internet pour en corriger les dérives et les excès. Cette mesure est en cours de mise en place… Et après ?

Juste pour rappel, cette infographie est uniquement factuelle.

Twitter expliqué à mon beau-père

Temps de Lecture : 1'30

Une histoire vraie avec de gros morceaux de métaphore filée à l’intérieur !

Twitter expliqué à mon beau-père - transcription disponible ci-dessous

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Transcription

Utiliser Twitter, c’est comme si je me transformais en une agence de presse : mon agence peut être spécialiste ou généraliste, intéresser uniquement des amis ou des professionnels…Je choisis ma ligne éditoriale (ou de ne pas en avoir une). Je publie des dépêches/des tweets. Je peux échanger avec les personnes qui m’ont répondu/mentionné. Je peux aussi répondre à/mentionner des personnes qui m’ont interpellé par une dépêche/un tweet.

Je m’abonne à des agences/comptes pertinents et je peux rediffuser/retweeter les dépêches/tweets que
je veux partager à mes abonnés.

Les personnes qui s’abonnent à mes dépêches/tweets sont celles que j’intéresse.

Pour ne pas être noyé sous les dépêches/tweets, je n’hésite pas à limiter le nombre des agences/comptes que je suis et à me désabonner de certains : ce qui rend Twitter intéressant, c’est l’ensemble de mes abonnements et de mes échanges, c’est ce qui rend mon Twitter unique.

Télécharger la version PDF imprimable de cette infographie : Twitter expliqué à mon beau-père

Merci à Florie Guibert, Miriam Chevallereau, Guillaume Garcia, Nicolas Klein, et Samy Rabih pour leur contribution à cet article. Merci également à Eric Chevallereau.

Un mème ? C’est quoi un mème ?

Attention, cet article est truffé de mèmes !
Temps de lecture : 1 min 33,7 s.

C'est quoi un mème ? - transcription disponible ci-dessous

C'est quoi un mème ? - Cliquez pour agrandir

Un mème, c’est une idée qui se propage en étant imitée et/ou détournée. Pour être compris, le mème a besoin de son contexte et de la culture qui l’accompagne, c’est pourquoi il ne se diffuse généralement que de personne à personne, qu’entre amis. Grâce à Internet, on se rend compte du succès de ces phénomènes : les mèmes sont mesurables avec des outils simples comme le nombre de visites sur une photo, sur une vidéo ou sur un article et également en recherchant sur Google les détournements mis en ligne.

Si Internet a révélé l’existence et le terme de mème au grand public, ce phénomène a été défini en 1974 par le socio-biologiste Richard Dawkins dans Le Gène égoïste (1976). Littéralement, c’est « un élément d’une culture (prise ici au sens de civilisation) pouvant être considéré comme transmis par des moyens non génétiques, en particulier par l’imitation ».

Ainsi, le mème peut aussi bien être une phrase culte de cinéma, qu’un langage ou une chanson. Même une personne peut devenir un mème.

Ce phénomène de propagation est, bien sûr, regardé avec envie par nos amis du service marketing. Le mème, c’est un peu l’Everest du marketeux. Viral, récupérable, infini.

Comme c’est les vacances pour un grand nombre de lecteurs, voici quelques vidéos pour étayer mon propos… Et n’hésitez pas à partager vos liens dans les commentaires !

Un Everest gagné par Nestlé : Tu pousses le bouchon un peu trop loin, Maurice !

Un mème né d’une série de fautes d’orthographes : MER IL ET FOU

Un mème venu tout droit de Star Wars : It’s a trap [en]

Un mème parti d’une vidéo mise en ligne sur Youtube : Double Rainbow [en]

Sans oublier les LOLcats ! et le Nyan Cat

Et si vous avez (encore) du temps à perdre, allez faire un petit tour sur le site KnowYourMeme [en] !

Merci à Nicolas et Marie-Cécile pour la relecture !