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Un même web pour tous !

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Grâce aux standards web comme le HTML (format de données), le CSS (feuille de styles), WCAG (règles pour l’accessibilité des sites web), le PNG (format d’images), sur toute la planète (et même en orbite), que j’aie un vieux P.C. ou un smartphone, quel que soit mon navigateur web et peu importe si j’ai une déficience, j’ai accès aux contenus d’Internet

Le World Wide Web Consortium définit les standards et les règles qui permettent qu’Internet soit accessible par tous, partout et depuis tout support.

Chaque année, la WWW Conference est un forum annuel autour du développement d’Internet, de ses standards et de l’impact du web sur la culture et la société.

Lyon (France) accueillera la 21ème édition du 16 au 20 avril 2012.

Plus de renseignements

Le site du W3 consortium.

Le site de la 21ème WWW conférence

Merci à Samy pour la relecture de cet article et à Florie, Lucas et Rudy pour les corrections de dernière minute.

Oui : Internet est une chance pour l’orthographe.

réservé à l'affichage d'opignons et aux association à but non lucratif (avec cette orthographe)

Quelques minutes après la fin du monde…

Le constat est unanime : le niveau de la grammaire française est en constante dégradation. En 2008, il était à son plus bas niveau depuis 50 ans. Sur les bancs des accusés, nous retrouvons deux présumés coupables : Internet et les SMS. Pour Internet, je veux plaider l’innocence ; au contraire, Internet contribue même à une meilleure orthographe. Pour les SMS, la réduction de peine : ils ne sont pas les vrais coupables.

Dans la seconde moitié du XIXème siècle naît le véritable cerveau de ce crime : le téléphone. Au fur et à mesure de son arrivée, un grand nombre des correspondances n’est plus transmis par écrit mais par oral. Et c’est lors de son “âge d’or”, dans les années 1960-1970, que les premiers fléchissements du niveau général de grammaire française sont enregistrés. Quel fantastique outil le téléphone! La conservation est instantanée, il n’est plus la peine de coucher ses idées sur le papier, la transcription orale suffit. Le venin est installé dans l’encre de nos plumes. Et quand, dans les années 2000, apparaît la conversation instantanée par SMS, la dernière heure de l’orthographe semble sonnée.

MER IL ET FOU

Un des nombreux détournements inspirés par l’enchaînement de fautes d’orthographe d’un jeune de 11 ans (MER IL FOU) lors d’une question posée sur un forum de jeux vidéos.

L’arrivée fatale des SMS

Les faits sont simples avec les téléphones mobiles, les SMS apparaissent. Ces messages écrits d’une longueur maximale de 160 caractères viennent s’insérer dans nos échanges quotidiens. Or, l’écrit a perdu de sa superbe et l’essentiel de nos conversations à distance se fait de vive voix. Leur faible coût démocratise leur usage. Et l’on rédige des SMS sans se soucier (et bien souvent connaître) des règles grammaticales et de la bonne orthographe. Sans oublier que la contrainte de longueur incite à utiliser des abréviations. Ce retour de l’écrit a pris un grand nombre de personnes au dépourvu si bien que de nouvelles règles ont été créées : celles du “langage” SMS.

Les plus jeunes envoient leurs premiers SMS avant d’apprendre les conjugaisons et la première “grammaire” maîtrisée est celle du langage SMS. Cette catastrophe est au grand à jour lorsque cette génération commence à communiquer par Internet via des skyblogs ou des forums. Notre grammaire est déjà morte mais le web n’y est pour rien.

Internet & les réseaux sociaux : l’écrit contre-attaque.

Internet vient, au contraire, donner une chance à l’écrit qui a pris une nouvelle importance grâce à de nombreux supports : emails, blogs, forums, commentaires, réseaux sociaux… L’écriture électronique a particulièrement decomplexé ce mode de communication. Et avec ce plus grand volume d’échanges viennent une meilleure aisance à l’écrit mais également une plus grande maîtrise de la langue, tout particulièrement chez les plus jeunes, d’après Jonathan Douglas, directeur du Fond National pour l’Éducation Britannique.

Sur Internet comme sur le papier, la grammaire est un composante des différents messages, statuts, liens postés et envoyés. Sur ces plateformes où chacun scrute sa propre image, une évidence apparaît : « si je repère les énormes fautes de mes amis, ils repèrent les miennes ». Contrairement à une lettre qui part et n’est plus visible, à un cours qui est destiné à un usage personnel, un message sur les réseaux sociaux est fait pour être vu et commenté par d’autres. Une fois posté, il est lu et relu par son propre auteur. Si une faute est commise, elle reste, elle s’incruste dans le message. Certaines fautes sont régulièrement la risée d’Internet : « Mer il et fou », « l’affichage d’opignons »… L’image personnelle dépend aussi de l’orthographe et l’une des conséquences est simple : Facebook améliore le niveau d’orthographe.

Quelques sources :

L’usage du web améliore la maitrise de l’écrit chez les enfants sur Read Write Web

Une étude sur les jeunes face à l’écrit par le Fond National pour l’Éducation (GB)
EDUCNET, enseigner le français par les blogs

Le rapport de l’université de Beckley sur les jeunes et Internet

Qui veut la peau des réseaux sociaux ?

« Facebook ne durera pas », « Ce n’est pas une blague, MSN messenger va devenir payant », « Twitter ne sera jamais rentable »… Que ce soit dans de sérieux articles de presse, divers billets de blogs et même dans des « chaines”, il ne se passe pas une semaine sans que la fin de Facebook ne soit prophétisée.

La base même des réseaux sociaux invite à annoncer leur fin : les contenus des moteurs de recherche sont générés par des algorithmes, les sites éditoriaux ou institutionnels sont gérés par des gens rémunérés dans ce but. Mais les réseaux sociaux ne sont à la base que des coquilles vides uniquement remplies par les données de leurs utilisateurs. Quand ces sites s’appellent Viadeo ou LinkedIn et que leurs membres sont des professionnels, leur image de sérieux leur évite une avalanche d’articles annonçant l’inexorable apocalypse. En revanche, lorsque ces réseaux sociaux ont pour cible le grand public, les annonces macabres arrivent de toutes parts…

Des palais sur des sables mouvants

Sans données ajoutées par ses membres, un réseau social n’offre aucun contenu à ses visiteurs. Sa pérennité économique dépend donc directement des membres inscrits (abonnements), du temps qu’ils passent sur le site (publicité) et de l’ensemble des informations qu’ils échangent (publicité). Plus les inscrits et les flux d’information échangés sont nombreux, plus le site à de chances d’être rentable. Or les propriétaires d’un réseau social ne sont pas propriétaires de ses utilisateurs : ces derniers sont libres d’abandonner le service quand ils l’entendent. Il est tout à fait imaginable qu’un site possédant des millions de membres se retrouve un matin avec une gueule de bois, plus qu’une centaine d’inscrits et des espaces disques aussi vides que le Sahara. D’un point de vue économique, les réseaux sociaux sont des palais bâtis sur des sables mouvants. Il n’est pas étonnant de voir des vautours tourner autour…

Le vertige est humain

En plus de reposer sur les contenus fournis par le grand public, la nature de ces informations en elle-même inquiète : un site où les membres partagent, selon leurs usages, un horoscope, des jeux avec des petits tracteurs et des photos à la plage peut-il être réellement sérieux ? Il est impossible pour un observateur de trouver un intérêt dans l’ensemble des échanges. Ces derniers ne sont généralement pertinents que dans un contexte d’échange de personne à personne ou de groupe à groupe. Cette impossibilité d’appréhender l’ensemble des usages entraine une impression de vertige et d’instabilité pour l’expert. Et ce n’est pas la tête du service qui tourne.

Jouer avec la peur

Pour une partie du grand public, certains réseaux sociaux, de Facebook à Windows Live (l’ancien MSN) Messenger, sont des supports quasi-exclusifs de partage des discussions, des jeux et d’autres contenus personnels avec son entourage. Un attachement émotionnel à la plateforme se crée lors de la mise en ligne de ces éléments : le service porte une partie de soi-même. La peur d’une rupture de ces services est assimilable, dans une moindre mesure, à la crainte d’un accident empêchant une personne de communiquer avec ses amis. C’est en jouant sur cette phobie, la crédulité de certains membres et une méconnaissance des modèles économiques de ces sites que les différentes chaînes e-mails ou “murales” annonçant une mort prochaine de ces plateformes réussissent leur propagation. Et pendant ce temps, les hyènes rigolent…

Le plus grand défi des réseaux sociaux

Oui, les réseaux sociaux meurent. De la même manière que l’ensemble de sites Internet : si Caramail est mort, Lycos, le géant de la recherche, l’est aussi. La plupart du temps, soit ces services n’ont jamais réellement vécu faute de membres sur le long terme ; soit ils n’ont pas su évoluer et s’adapter aux nouveaux usages de leurs utilisateurs. Mais à moins d’un scandale ou d’un changement brutal et global dans le fonctionnement de leurs services, je ne vois pas Facebook, Twitter ou même Windows Live (qui pourtant est en baisse) fermer demain, ni même dans les prochaines années… Et lorsque ces services fermeront, le changement ne sera pas du à une nouvelle tendance mais à un véritable changement. Le plus grand défi des réseaux sociaux est sans doute là : se remettre en question et observer ses utilisateurs et l’ensemble des internautes et innover pour mieux servir leurs usages et leurs besoins. Cette dynamique doit s’inscrire dans une véritable politique de recherche et développement où les évolutions peuvent aussi bien être des corrections que de véritables innovations. Facebook l’a bien compris en ouvrant, la semaine dernière, une fonctionnalité permettant aux professionnels de s’adapter en transformant en page des profils “personnels” déjà existants, tout en lançant en parallèle un service innovant de questions/réponses. Le géant MySpace est en pleine décrépitude et cherche désespérément un repreneur payant ainsi un manque d’écoute, d’innovations et une erreur fondamentale : avoir oublié que la base d’un réseau social, c’est l’humain.

Merci à A. Durandet, G. Garcia, K. Legrand et G. Pasturel pour leurs conseils sur cet article.

Au secours, mon gendre est Community manager !

Au secours, mon gendre est Community manager ! - transcription disponible ci-dessous

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– transcription –

Pour comprendre son travail, il suffit de rajouter Facebook et/ou Twitter et/ou réseaux sociaux (social media) et/ou web à la fin de chacun de ces métiers :

  • 50 % : Animateur de supermarché (Grand jeu-concours ! Vous n’êtes pas content de mon produit  ? ) ;
  • 20 % : Porte parole (Suite à cet accident, nous voulons…  C’est officiel, nous ouvrons une boutique…) ;
  • 15 % : Détective privé (Mais qui a dit du mal de notre marque ? Peut-on recruter cette personne ? ) ;
  • 15 % : Technicien informatique (J’ai un soucis sur word, tu peux m’aider ? Au secours, mon ordinateur a bugué ! ).

Le métier de Community manager a été simplifié pour qu’il soit compréhensible par tous.

 

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Un live est mis en place sur le site avec plusieurs journalistes reprenant les informations de leur rédaction, de twitter et des autres médias ainsi que les informations pertinantes apportées par les commentaires des lecteurs. Le Monde, France 24…

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Dès 20 à 50 minutes

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Mise à disposition sur une même page des articles mis en ligne par la presse. Google News, Yahoo actualités…